Cayenne-sur-l'Echez !
Ce week-end là, Romain a fait la route depuis Bordeaux pour faire la connaissance de Zélia. Bien lui en a pris puisque nous avons justement programmé la reprise des travaux et il a pu joyeusement participer aux festivités ! Et quelles festivités, le pauvre.... Mais il n'a pas été le seul puisque Camille a fait l'aller-retour depuis Bayonne pour nous prêter main forte, ainsi que Francis, toujours là.
Au programme ? Et bien il s'agissait simplement de décaisser le garage d'une bonne quinzaine de centimètres pour passer les canalisations d'évacuation d'eau mais surtout pour que le maçon puisse venir couler la chape. Un vrai travail de forçats par une chaleur accablante ! Vous parlez d'une bavante !!!
Une fois le camion loué (pour évacuer les gravats) nous nous sommes donc retrouvés à Orincles pour attaquer la journée. Armés de pelles, de pioches, de brouettes et de gants (pour les plus démunis) on a sué comme des galériens ! D'abord pour évacuer les gravats de la chape que j'avais cassée à la masse un mois auparavant (là aussi, qu'est-ce que j'en avais bavé !). Puis pour creuser le sol. - Bien entendu, ça n'aurait pas été drôle si ça n'avait pas été la maison d'Obélix ! Ce n'est pas des caillasses qu'il nous a fallu dégager, mais carrément des menhirs ! (Je les ai stockées dans le jardin pour faire une murette !). Une vraie galère... Heureusement qu'il n'y en avait pas sur toute la surface car il y aurait eu mort d'homme !... - Les aller-retour vers la décharge communale étaient les bienvenues pour souffler un peu entre deux parties de pelletés et de piochage ! .
A midi nous avons été rejoints par les filles : Sylvette, Marion et Zélia, pour casser la croute. C'est réparateur mais en même temps ça rend la reprise difficile. Il a pourtant bien fallu enchainer pour le plus grand bonheur des courbatures du lendemain !
Finalement, c'est à l'énergie que nous avons terminé notre tâche en fin d'après-midi.
Camille nous quittait aussi sec pour regagner Bayonne tandis qu'avec Romain nous nous offrions quelques heures sup' pour abattre l'horrible poutre et ciment de la cheminée de la cuisine dans laquelle était dissimulée une photo de je ne sais quel curé ! On aurait préféré trouver le magot mais on s'en contentera... En tout cas bien nous en a pris puisque derrière se cachait une superbe poutre en bois.
Le mercredi suivant le maçon est venu pour couler la chape. Sauf qu'à peine entré il a dit "ah, non ! Là, ça ne va pas être possible". Sol trop irrégulier, des caillasses qui risquent de percer le machin d'étanchéité, mais surtout 15cm de plus à enlever ! Horreur ! Et petit découragement... Il propose de le faire à la pelle pour 700 euros mais en même temps ça voudrait dire qu'on en aurait chié des ronds de chapeau pour rien ! Sympa quand même, il m'a mis des repères tracés au laser avant de repartir à Pau avec sa bétonnière.Du coup dès le jeudi j'étais à pied d'œuvre pour attaquer seul le boulot, et bien entendu il a fallu que je tombe sur un gisement de rochers !!! Et même pas de l'or... J'en ai bien bavé mais j'ai bien avancé et j'étais content du résultat. Finalement Camille a eu la bonne idée de venir passer le week-end à Urost. pas de bol : on, l'attendait au coin du bois et il s'est de nouveau retrouvé pioche en main le samedi matin. Par chance ça a été moins dur et malgré quelques monumentales caillasses le travail était plié à la pause de midi !
En tout cas mille merci aux forçats (Francis, Camille et Romain) que nous avons enrôlé dans cette phase sans doute la plus physique et la plus dure du chantier ! Promis, la prochaine fois, ce sera plus soft !...
Et n'oublions pas l'autre Francis, l'oncle de Marion qui lui dans le même temps nous a installé toute la plomberie d'évacuation des eaux usées vers le tout à l'égout. C'est une bonne chose de faite. Et comme Véolia a enfin terminé sa grève et nous a déplacé le compteur d'eau pour le mettre extérieur, tout est désormais prêt pour la phase suivante.